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Petite histoire de la MAO

La Genèse

Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre... blablabla... "Que la lumière soit", et la lumière fut... Dieu façonna l'homme... blablabla... L'homme fit de la musique... blablabla... L'homme inventa l'ordinateur qui fait bip-bip.

C'est à ce moment que cela devient intéressant. Je vous passe l'époque bip-bip paléolithique et ses défricheurs Iannis Xenakis, Kraftwerk, Robert Fripp, SoftMachine ou Brian Eno, pour arriver à l'époque bib-bip néolithique. Nous sommes dans les années 80 et la micro descend sur les familles du Monde. (Tin! Tin!...)

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Les ordinateurs 8 bits : Amstrad vs Commodore

C'est la génération des processeurs dits 8-bits. Avec, d'un côté, l'Amstrad CPC doté d'un chip sonore rudimentaire (genre bipper de radio réveil amélioré) et d'un haut-parleur pourri, et de l'autre le Commodore 64/128 avec un chipset de bien meilleure qualité maibonquanmêmecépalepérou. Intérêt de ces machines en MAO : quasi nul vu leurs qualités audio. Et c'est justement pour cette raison que les musiques composées sur ces deux ordinateurs (essentiellement pour des jeux) sont intéressantes.

En effet, pour compenser le médiocre rendu sonore, les compositeurs jouent à fond la carte mélodique, de sorte que bien des musiques d'alors se révèlent, à mon sens, plus intéressantes harmoniquement que celles composées aujourd'hui...

Ces musiques, aujourd'hui cataloguées sous le nom de Chip Tunes, sont encore audibles, même si vous n'avez pas de C64 ou de CPC. En effet, des passionnés ont créé des émulateurs de ces chipsets sonores et isolé les fichiers musique dans les jeux si bien que vous pouvez désormais les réécouter sur votre PC en souvenir du bon vieux temps.

Pour trouver des players, des fichiers *.Sid et tout utilitaire concernant la musique sur Commodore 64/128, allez faire un tour chez SidPlay...

Sidplay

Leonard Homepage

Leonard Homepage

Si par contre, c'est l'Amstrad qui vous intéresse, sachez que vous trouverez tout votre bonheur sur la Leonard Homepage...

PS: Les chipsets sonores d'Amstrad et Atari étant très proches, le même player servira pour lire les fichiers sons des deux ordinateurs.

 

Bien entendu, vous trouverez sur ces sites une foule de liens vers les musiques de cette époque dorée. Je vous recommande particulièrement les musiques de Commando ou de The Last Ninja 1 & 2 sur C64/128, ainsi que celles de The Vindicator, Deflektor ou Cybernoid 2 sur Amstrad...

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Les ordinateurs 16 bits : Atari vs Amiga

La génération suivante d'ordinateurs se montre nettement plus douée pour la musique. Certes, ça n'est pas flagrant à l'écoute des musiques faites sur Atari ST, son chipset sonore n'étant qu'une évolution mineure de celui qui équipait l'Amstrad. Cependant, l'Atari a l'énorme avantage d'être muni, en série, d'une prise Midi. Mais au fait, qu'est ce que le Midi?

Pour simplifier, disons que c'est un protocole de communication qui permet aux instruments de musique numériques d'échanger des données. Ainsi, l'Atari ST pouvait piloter n'importe quel synthétiseur/échantillonneur prévu pour cette norme. L'interêt? Pouvoir jouir du confort informatique : Copier/Coller, saisie pas à pas à la souris (Pas besoin d'être batteur pour saisir un rythme, si compliqué soit-il), quantization (ajustement des notes sur les temps)...

Pour exploiter cette fonction, un nouveau type de logiciel fait son apparition. Le séquenceur, appelé ainsi parce qu'il permet de saisir et d'enregistrer des séquences de notes, est à la musique ce que le traitement de texte est à l'écriture. Cet aspect précurseur, bien qu'il demande à l'époque un minimum d'investissement matériel pour être exploité, fait qu'un grand nombre de musiciens se familiarisent alors avec la MAO par le biais du ST et de ce fait, il n'est pas rare de trouver encore de nos jours un Atari Falcon au coeur de bien des home studios.

Face à cette ouverture, l'Amiga de Commodore semble bien pauvre qui ne bénéficie d'aucune prise Midi. Mais c'est sans compter la remarquable qualité de son chipset sonore. Pour la première fois, un ordinateur familial se montre capable de faire de la musique audioréaliste (comme photoréaliste mais pour la musique). A ce titre, et en regard de ses extraordinaires capacités graphiques pour l'époque, l'Amiga peut être qualifié de premier ordinateur Multimédia.

Plutôt que d'obtenir des sons par le biais d'algorythmes, l'Amiga se sert de sons digitalisés, qu'il joue plus ou moins rapidement pour obtenir différentes notes. Le son numérisé d'un Do au piano est par exemple accéleré pour obtenir un Ré, ou ralenti pour obtenir un Si. Bien employée, cette technique donne des résultats étonnants : on en oublierait presque l'aspect composite de la musique.

Pour composer ces morceaux, appelés Modules, on utlise un type particulier de logiciel appelé Tracker, dont l'usage, s'il peut sembler hermétique au départ, ne nécessite pas la connaissance du solfège.

On trouve de nombreux modules sur Internet, ce format étant encore à l'heure actuelle, le favori des DemoMakers. Pour les écouter je vous recommande l'excellent Freeware Modplug Player d'Olivier Lapicque.

Si vous désirez vous lancer dans la composition de modules, plusieurs options sont disponibles : ModPlug Tracker (Win 9x) freeware d'Olivier Lapicque, le shareware Fast Tracker 2.08 (DOS sous Win), Impulse Tracker (DOS sous Win) ou encore BUZZ (Windows), tracker freeware d'un genre nouveau.

Pour trouver tous ces logiciels et tout savoir sur l'univers des Modules et des Trackers je vous recommande l'excellente page de Sparwari aka Jacques POTEPA, entièrement dédiée au SoundTracking et de plus, en français dans le texte...

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Les ordinateurs 16-32 bits : PC vs Mac

Les premiers PC sont muets, affichent 4 couleurs et sont pensés dans l'optique du traitement de texte. En face, Apple, avec son Mac, ne cesse d'être en avance sur la concurrence : Sa machine étant plus orientée Multimédia, il s'octroie le marché des professionnels de l'image, et celui des professionnels de la musique. Le Mac est en effet ouvert au midi et à la musique en générale, de sorte que les logiciels sont développés en priorité pour cette plate-forme. Répondant aux demandes spécifiques des pros, le hardware dédié à la MAO sur Mac ne tarde pas à faire son apparition.

Pendant ce temps sur PC, on se prend la tête pour établir un standard de carte son pour compatibles. La bataille économique est énorme et c'est Creative qui en sort vainqueur devant Gravis : Le standard Soundblaster est né.

Désormais, toute carte son sur PC peut piloter un instrument midi, restituer des fichiers midis au moyen d'un chipset Yamaha reposant sur une synthèse FM et enregistrer / lire de l'audio avec une définition de 16 bits/44Khz.


Liens complémentaires

Ces quelques liens (dont beaucoup sont en anglais) aideront ceux qui sont à la recherche d'infos et de ressources sur l'histoire de la MAO.

Sur les synthés


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