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Battery
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Test du logiciel

Battery
Editeur : Native Instruments (distribué par Steinberg)
Genre : DrumSampler en StandAlone et en plug-in VSTi ou DXi
Note :
Prix : 152,88 €
Télécharger :  

En quelques produits, Native Instruments s’est taillé une réputation de maître en matière d’instruments virtuels. Auteur du fantastique B4, du non moins réussi Pro 52 et d’un Reaktor devenu une référence en matière de Sound Design, l’éditeur s’attaque aujourd’hui avec Battery au secteurs des Drums Samplers initié par le LM4 de Steinberg. Au vu de telles références, il était impossible de ne pas y prêter une oreille attentive.
Si ergonomique qu’il soit, un sampler est forcément un peu fastidieux à manipuler dès lors qu’on veux l’utiliser pour des kits de batterie. A cause des multiples vélocités réclamées pour obtenir un rendu réaliste, à cause aussi de la diversité des instruments à percussion, on se rend vite compte que son interface n’est pas adaptée à cet emploi. De ce constat naquit le Steinberg LM-4 qui conciliait dans un instrument VST les fonctionnalités d’un sampler logiciel avec une ergonomie pensée pour les percussions. Le plug-in rencontra un vif succès et inspira de nombreux clones sharewares, mais aucune réplique commerciale vraiment sérieuse jusqu’à Battery.


Cuisine de Battery


Edité par Native Instruments donc, ce dernier se distingue d’abord par la qualité graphique de son interface. Evoquant l’esthétique de Reaktor dans une déclinaison verdâtre, celle-ci est en effet splendide et réussit l’exploit de concentrer un maximum de contrôles sans pour autant paraître surchargée. Première évolution notable par rapport au LM4, ce ne sont pas 18 pads qui s’offrent à vous mais 54, chacun admettant 128 couches. Battery se distingue aussi du LM-4 par sa plus grande ouverture. Loin de limiter à la compatibilité VST 2, il est ainsi utilisable en stand-alone ou comme plug-in avec les applications Direct-X, ce qui ravira les aficionados de Cakewalk. Au niveau des formats reconnus, c’est là encore le grand confort puisque le logiciel lit tout aussi bien les samples Akaï S1000 que les fichiers AIFF, WAV, Reaktor, les Soundfonts ou même les kits du LM4 et ce quelque soit la résolution d’échantillonage (de 8 à 32 bits). Si le nombre de format reconnus vous permettra de trouver facilement un kit à votre convenance, Native Instruments a pourtant pensé à livrer quelques 20 sets de sons couvrant tous les genres. C’est sur cet élément précis que j’émettrai la seule réserve qu’on puisse adresser au logiciel. En effet, si les kits electros sont de bonne facture, les kits acoustiques sont en sous-nombres et moyennement convaincants dans leur qualité. Ceux qui ne sont pas fanatiques des sons de groovebox auront donc tout intérêt à retrousser leur manches pour fabriquer le drumkit absolu.

Bat’ Art


Or, à ce niveau, c’est un vrai régal puisque tout se gère par drag & drop. Glissez votre échantillon sur la pad concerné et il y est automatiquement affecté. Ensuite, il ne vous reste plus qu’à définir les détails de son comportement et de son utilisation dans la partie inférieure de l’interface. Cette dernière constitue d’ailleurs le morceau de bravoure du logiciel puisque ils y est possible de faire un vrai travail de fond sur l’échantillon de base.
On reconnaît bien ici la griffe du développeur de Reaktor : un simple clic sur un des pads chargés d’un échantillon et se forme d’onde s’affiche. Libre à vous ensuite de gérer sa hauteur tonale, l’enveloppe de son volume (Attaque, Delay, Sustain et Relâchement) et même l’enveloppe de son pitch. Vous pouvez déterminer la résolution du sample et bien sûr tous les paramètres de son mapping Midi (vélocité et note). A cet endroit, vous pourrez aussi préciser si le son doit être lu en boucle ou non et, si c’est le cas, délimiter graphiquement le partie qui doit être bouclée. 6 entrée de modulations vous permettent enfin de préciser quel contrôleur produit quel effet sur l’échantillon. Il devient ainsi un jeu d’enfant d’assigner la molette de pitch bend au placement panoramique par exemple.Bref, les possibilités sont vastes au point qu’on peut tout à fait utiliser autre chose que des samples rythmiques sans se sentir limité du côté des traitements.

Après quelques heures d’usage, on voit mal quels défauts pourrait être trouvé à ce Battery. Beau, fonctionnel et complet, il est tout simplement l’arme absolue en matière de Drums Sampler. Les débutants seront peut-être plus à l’aise avec le Steinberg LM4 qui a l’avantage d’être moins cher et très populaire, mais devant l’ouverture du logiciel de Native Instruments et sa puissance, on ne peut que le recommander aux utilisateurs exigeants. Il ne les décevra pas.

 


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