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Virtual
Sound Canvas VSC-MP1
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Avec le Virtual Sound Canvas, Roland met ses banques de son à disposition des utilisateurs PC et Mac quelle que soit leur configuration : le logiciel peut en effet fonctionner en tant qu'instrument VSTi, DXi ou en stand alone. Dans ce dernier cas, un port virtuel permettra de router les données Midi vers le VSC. C'est simple et ça marche très bien. L'utilisation du logiciel est également d'une grande simplicité : on affecte les sonorités de chacune des 16 parties via un menu contextuel et on accède sans problème grâce au boutons de la partie droite aux réglages du volume, du panoramique, de l'expression, de la reverb, du chorus ou du delay.
Compatible GM2 (General Midi 2) et GS (Norme Midi propriétaire de Roland), le VSC-MP1 vous offre la bagatelle de 902 instruments et 26 kits de batterie. Quant à la polyphonie maximum, elle est de 128 notes mais peut être diminuée pour épargner des ressources processeur. Autant dire que sur le papier, l'expandeur virtuel promet. Reste à juger des sons.
Sans être jamais exceptionnelles, les sonorités délivrées par le VSC-MP1 sont d'assez bonne qualité. Certes, on est loin de ce que permettent l'Hyper Canvas ou l'Hyper Quartet du même éditeur : les échantillons ici utilisés semblent plus courts et sonnent plus artificiel. On s'en rendra compte en comparant des instruments acoustique (trompette, guitare nylon, piano) mais aussi sur des sons synthétiques, qui sont bien moins beaux ici que sur l'Hyper Canvas. Reste qu'on ne peut pas comparer des logiciels qui valent du simple au triple. que les produits 190 € et 240 €
En revanche, dans cette gamme de prix, force est de constater que le plus sérieux rival du VSC-MP1 est l'expandeur logiciel SY100XG de Yamaha. Personnellement, au niveau des sonorités, j'aurais une très nette préférence pour ce dernier, la technologie XG étant beaucoup plus efficace pour rendre certains instruments (les guitares électrique, notamment). Toutefois, le logiciel de Yamaha n'est pour l'instant pas compatible avec Windows 2000/XP et il n'existe ni au format DXi, ni au format VSTi. En attendant que ces facheuses lacunes techniques soient comblées, mieux vaut donc se fixer sur le produit d'Edirol.
Certes, ce genre de logiciel est tout à fait superflu si vous possédez un bon expandeur matériel ou même un sampler (qu'il soit logiciel ou matériel). Mais il permet pour une somme modique d'accéder à de multiples sonorités. Si vous n'avez qu'une SoundBlaster 16, une Ensoniq Soundscape qui date de cinq ans, ou un chipset sonore pourri intégré à la carte mère, comme c'est souvent le cas sur les portables, nul doute que vous apprécierez le VSC-MP1. Associé à un bon séquenceur, il sera un bon outil de travail. En ravanche, si vous cherchez des sons de grande qualité, je vous conseille sincèrement de taper plus haut dans la gamme... ou d'attendre les répliques de la concurrence.
