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Hyper
Canvas HQ
De la belle beauté Avec ses tons bleutés et son graphisme photoréaliste cette dernière s'avère en effet beaucoup plus agréable à regarder que l'orange criard du kitsch MP1 . Reprenant l'aspect de la traditionnelle console de mixage Midi chère aux séquenceurs, celle-ci dévoiles 16 tranches correspondant aux 16 voies que peut gérer l'Hyper Canvas. Outre le couple fader/vu-mètre pour régler le volume, trois boutons rotatifs pour ajuster la reverb, le chorus et le panoramique, chaque tranche dispose également d'un bouton pour donner un aperçu de la sonorité sélectionnée et d'un autre qui donne accès aux fonctions d'édition avancée de l'expandeur. Le choix des sons s'opère très simplement par le biais d'un menu contextuel sur le nom de l'instrument. Dans la partie droite, on trouve un réglage du niveau général, assorti lui aussi d'un vu-mètre, ainsi que divers boutons qui donnent accès au paramétrage des effets, aux reglages systèmes ou à l'aide. Un bouton "Panic" fait enfin office de Reset des contrôleurs Midi, ce qui est toujours pratique lorsqu'on veut revenir rapidement aux sons de base et à leurs réglages standard.
Cuisine sonore
Ingrédients de base Reste à évoquer les sons de base pour tous ceux qui cherchent juste un kit General Midi de qualité. Le comparatif avec les sonorités du VSC-MP1 est sans appel : Les échantillons sont ici plus beaux, mieux définis et font pour certains parfaitement illusion. Cela est vrai pour les instruments acoustisques mais aussi pour les sonorités de synthés. Même pour ces dernières en effet, l'Hyper Canvas sonne bien là où le MP1 sonne "'cheap". Hélas, si l'ensemble est d'une qualité relativement homogène, il n'est pas sans ratage non plus. Ainsi, la caisse claire étouffée du kit de batterie standard sonne comme une boîte à rythme. Si les trompettes et trombones soli sont intéressant, les sections Brass et les guitares électriques sont assez moyennes. Les basses ne m'ont pas non plus particulièrement convaincues par leur manque de pêche, alors que c'est un élément relativement bien reproduit habituellement. Enfin, l'Hyper Canvas n'échappe pas au traditionnel écueil des violons soli. Sur ces derniers, il ne fait pas vraiment pire que la concurrence mais une chose est sûre : les samples de Peter Siedlaczek et Miroslav Vitous ont encore de beaux jours devant eux. Rassurez-vous tout de même, l'ensemble est plus que satisfaisant mais le problème est toujours le même pour les expandeurs : il supporte mal la comparaison avec une bonne collection de samples... Démo de tête Pour finir avec les critiques, j'aimerais aussi souligner la detestable politique d'Edirol qui consiste à offrir des versions d'évaluation insupportables pour les nerfs. Ce test a en effet était réalisé sur la démo du produit qui émettait un bip strident toutes les 10 secondes d'écoutes. Un silence intermittent, une ronflette ou plus simplement, un temps d'utilisation limité à 2 minutes par session auraient été préférables. Car j'avoue que juger des qualité du produit au travers de ce detestable hachage est une gageure qui portera fortement préjudice aux vente du logiciel si Edirol n'y prend garde. En dehors de ce facheux problème qui ne concerne que la version d'évaluation, il faut sinon bien reconnaître que l'Hyper Canvas est une réussite. Certes, il n'est pas donné mais il renferme suffisamment de perspectives sonores pour valoir l'achat. Si vous manquez de sons et que les diagrammes et autres cablages des synthés virtuels vous font peurs, vous tenez là une solution qui se révèle intéressante à plus d'un titre. |
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