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Retro
AS-1
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Disponible
sur Mac comme sur PC, Retro AS-1 est sans doute possible l'un des meilleurs
synthétiseurs virtuels qui soient.
Les
chiffres parlent d'eux-mêmes : 3 oscillos pour chacune des 32 voix disponibles,
3 formes d'ondes variables pour chaque oscillo, 4 effets, 13 filtres,
un arpégiateur mais surtout un bon millier de presets prêts à l'emploi.
Autant
dire que les amateurs de sons synthétiques n'auront pas de quoi s'ennuyer.
Tout est contrôlable en temps réel et pour ne rien gâcher, Retro AS-1
s'intègre parfaitement à Cubase, Cakewalk, Logic et consors. Celui-ci
installe en effet une nouvelle option dans le menu Midi-out des propriétés
audio de votre PC, comme une carte son virtuelle en quelque sorte. Il
suffit donc d'attribuer cette sortie à une piste midi pour que toutes
les notes qui la composent utilisent les sons définis dans Retro As-1.
Pour
avoir essayé pas mal de presets, je peux vous dire que la qualité est
au rendez-vous. Les 303 ressemblent à des 303, les Jupiters à des Jupiters.
Bref, c'est le pied et surtout, ça coûte moins cher que d'acheter d'occaz
ces vieux synthés légendaires (ça prend moins de place aussi, il est
vrai…). Comme en plus, la plupart sont introuvables, Retro AS-1 gagne
sur tous les tableaux.
Au
cas où vous ne vous satisferiez pas des presets de base (faut vraiment
être difficile…), vous pouvez créer vos propres sons en disposant, via
un organigramme, oscillos, filtres et autres effets. Chaque élément
est amplement paramétrable et là encore, bonne surprise : pas besoin
d'être ingénieur du son pour arriver à ses fins, les gens de Bitheadz
ayant fait des efforts pour ne pas tomber dans l'écueil d'une interface
trop complexe.
Le
seul défaut du logiciel, s'il en est un, vient de la config nécessaire
pour le faire tourner correctement. Ainsi, n'espérez pas aller bien
loin avec Retro As 1 si vous ne disposez pas au minimum d'un Pentium
II 350 avec 64 Mo de RAM. Quant aux grincheux qui pensent que 1900 francs,
ça fait cher, qu'ils aillent voir du côté de Vaz+, plus abordable certes,
mais aussi nettement moins jouissif.
©
Arnaud CUEFF 1999-2002, tous droits
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